Le 15 décembre dernier, en plein débat sur la restructuration des transports en commun dans la Métropole Niçoise, le Président de la Régie Lignes d’Azur et adjoint au Maire de Nice a annoncé la fin de la gratuité des transports en commun métropolitain le week-end pour les jeunes. En place depuis un an seulement, cette mesure était pourtant un engagement de campagne de Christian Estrosi en faveur du pouvoir d’achat et de la sécurité routière.
 
Cette annonce précipitée et socialement injuste intervient au même moment que les décisions prises à l’encontre des Niçois et des Métropolitains à compter du 1er juillet prochain : hausse des tarifs, suppressions de lignes de bus, réductions des horaires de tramway…
 
Après trois ans de pandémie et à l’heure où une large majorité des jeunes sont victimes de l’inflation, de l’explosion des prix du gaz et de l’électricité, et de loyers toujours plus onéreux, ce dispositif est donc abandonné au prétexte des « restrictions budgétaires » de la régie Lignes d’Azur. Une motivation uniquement financière donc, dans une ville où le taux de pauvreté est parmi les plus élevés des grandes villes de France et au détriment des étudiants et des jeunes travailleurs. 

Maël Crépin
Responsable Génération Z des Alpes-Maritimes