A l’occasion des examens du premier semestre de l’année universitaire 2022-2023, les étudiants de la Faculté de Droit de l’Université Côte d’Azur ont pu découvrir que des sujets étaient rédigés en écriture inclusive. Après les documents officiels et les campagnes de communication de l’université, ainsi que les mails envoyés par un certain nombre de professeurs, ce corset doctrinal intervient donc désormais aussi par le biais des partiels.
 
Tandis que l’ancien ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer proscrivait officiellement en 2021 « le recours à l’écriture dite inclusive » dans les écoles et les rangs du ministère, la « culture » woke tend à gagner du terrain dans l’enseignement supérieur. A l’heure où la France fait face à une crise de l’éducation et à un effondrement général du niveau scolaire et universitaire, une poignée d’idéologues mènent leur combat politique au sein des facultés, en toute impunité. En parallèle, ce que l’Académie française désigne comme « un péril mortel » s’inscrit plus largement dans la problématique du grand déclassement de l’institution scolaire, constamment dénoncé par Éric Zemmour et encouragé par le gouvernement d’Emmanuel Macron.
 
Face au sentiment de consternation exprimé par de nombreux étudiants, la section Génération Z des Alpes-Maritimes s’associe à l’UNI 06 pour la défense de l’intégrité de la langue française, pour réclamer l’interdiction de l’usage de l’écriture inclusive à l’Université Côte d’Azur et en appeler au recteur pour lutter contre les dérives de certains professeurs.
 
Maël Crépin
Responsable Génération Z des Alpes-Maritimes